tsundoku : nom d'inspiration japonaise de "tsumu" empiler et "doku" lire. Avoir les yeux plus gros que sa bibliothèque, acheter (ou emprunter) des livres qu'on ne lit pas forcément, faire des piles, des PAL (Pile A Lire), des réserves, avoir plus d'envies de lecture que de temps pour lire...
Photographiez vos piles de livres et envoyez-les nous. Nous publierons vos plus beaux clichés de tsundoku.
Cette maladie des temps modernes, qui n'a rien à voir avec le sudoku, n'est pas dangereuse pour la santé, mais elle a la peau dure. Apparue sous l'ère Meiji (1868-1912) au sein d'une bourgeoisie nipponne soucieuse de ses apparences culturelles, elle consistait alors à accumuler des livres… sans jamais les ouvrir. Le tsundoku (du japonais tsumu, « empiler », et doku, « lire ») tomba ensuite en désuétude, avant de réapparaître dans les années 70 sous l'impulsion d'étudiants, acheteurs compulsifs d'ouvrages universitaires, mais piètres lecteurs.
Même si aujourd'hui, on lit aussi beaucoup sous forme électronique, nombreux sont ceux qui accumulent encore des ouvrages au pied du lit, dans un coin de la bibliothèque ou sur une table basse. Parce que ces piles révèlent beaucoup de nous-mêmes, montrez-les nous ! Envoyez-nous en photos votre vilaine manie d'empilage, et nous publierons les plus beaux clichés. Par mail à web@telerama.fr ou sur Instagram, avec le hashtag #tsundoku et en taguant @Telerama !