Facilement plus de 600 livres dans ma Pal... mais voilà bien longtemps qu'elle n'est plus à jour. J'évite donc de me trouver sur la route d'un libraire. Bien entendu j'ai déjà fait un repérage de la rentrée littéraire de septembre...En attendant, le compte bien finir de lire ceux que j'ai acheté en 2014/2015...
De moins en moins envie et de temps de chroniquer mes lectures, je me contente donc de noter ce que je lis. D'ailleurs j'ouvre de moins en moins l'ordinateur.
La société est un nid de maitres-chanteurs. Jim Thompson nous a habitué,
dans certains de ses romans, à voir les plans de ses héros contrecarrés
non pas par la persévérance des forces de l'ordre ou des aléas de la
vie ordinaire, mais par l'irruption d'un maitre-chanteur. Dans Un meurtre et rien d'autre,
Joe, qui s'occupe avec sa femme d'un cinéma dans une petite ville de
province américaine, va attirer à lui non pas un mais un essaim de
maitres-chanteurs. Pourquoi ? Peut-être parce qu'il a épousé des années
auparavant Elizabeth, dernière d'une lignée de notables qui tentait bon
gré mal gré de maintenir à flot un cinéma - Joe aimant plus la salle
dudit cinéma qu'Elizabeth pour laquelle est petit à petit née une
certaine affection. Mais Elizabeth a commis un impair : celui de faire
venir Carol, une jeune femme ordinaire mais qui va faire tourner la tête
de Joe. Le triangle amoureux n'étant pas tenable, Elizabeth concocte un
plan visant à la faire croire morte dans un accident de feu qui prendra
son départ dans la salle de projection, histoire de toucher la prime
d'assurance. Si initialement tout se déroule comme prévu, comme toujours
chez Jim Thompson, l'étau va peu à peu se refermer sur les coupables du
fait même de ces maitres-chanteurs qui acculent Joe, qui finira par
commettre un ultime impair. À cette intrigue, Jim Thompson ajoute
l'univers du cinéma, la lutte entre les grandes chaines et les petits
indépendants, et nous offre un moment de pur délice quand Joe négocie
sur fond de syndicats - où comment montrer l'absurdité d'un système. Le
roman est particulièrement bien ficelé, la tension née d'un acte
délicteux monte progressivement, et l'on se prend de sympathie pour Joe,
encerclé de toutes parts par des personnes au moins aussi malhonnêtes
que lui. Jubilatoire !
Précédemment paru sous le titre : Cent mètres de silence. - k-libre
Précédemment paru sous le titre : Cent mètres de silence. - k-libre
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Editeur : Flammarion (6 mai 1999)
Miami, Floride, Mount Sinaï Hospital : à la suite d'une agression qui
l'a laissé plusieurs jours entre la vie et la mort, Jonathan Neumann,
fils de Walter, le héros de Shanghaï-la-Juive, émerge du coma.Il ne se
souvient de rien, pas même de son nom. Aucun indice, aucun objet ne
permettent de l'identifier. Il est devenu un inconnu.Désespéré, il
s'enfuit et, après une courte errance, échoue à Savannah en Géorgie, une
ville du Sud américain aux charmes désuets qui se dresse au coeur d'une
nature exubérante et sauvage. Là, le solitaire en quête d'identité va
connaître la misère, la lutte pour la survie, les petits boulots, des
personnages troubles et inquiétants, et, le temps d'un rêve, renaître à
l'amour dans les bras de l'énigmatique Ludmilla...Pièce par pièce,
Jonathan s'acharne à reconstituer le puzzle de son passé, tandis qu'il
découvre la surprenante histoire de Savannah où débarquèrent, lors de sa
fondation en 1733, quarante-deux colons juifs. Dans le droit fil de Shanghaï-la-Juive, qui racontait l'épopée d'un homme aux prises avec les aléas de l'existence, Savannah se révèle aussi un roman initiatique.Quel mystérieux conflit a opposé le père à son fils ? Quels drames, quels silences ont ralenti les progrès de la mémoire ? L'obstination de Jonathan, les sortilèges exotiques et envoûtants de la ville aux vingt-quatre squares auront-ils raison des intrigues d'un destin capricieux ? A coup sûr, il fallait tout le talent de Michèle Kahn pour emporter le lecteur jusqu'au dénouement heureux de cette exceptionnelle aventure humaine.
Michèle Kahn est un écrivain français, née le 1er décembre 1940 à Nice, qui a vécu ensuite à Strasbourg et habite à Paris. Elle a d'abord écrit des ouvrages destinés à la jeunesse (une centaine), et s'adresse principalement au public adulte depuis 1997. Ses romans fortement ancrés dans l'Histoire et très documentés, souvent inspirés par les péripéties du peuple juif, entraînent les lecteurs aux quatre coins du monde.
blog de l'auteur
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3 Marek HALTER - AÏCHA (Les femmes de l'islam 3), 374 pages - - bien
Aïcha, jeune épouse de Muhammad, est celle qui dit : " Je me souviens. " Mon nom est Aïcha bint Abi Bakr. Depuis presque soixante années, on m'appelle Aïcha, Mère des Croyants. Bientôt, je le sais, Allah le Clément et Miséricordieux jugera ma vie. Il a voulu qu'elle soit longue, belle et terrible. Il a voulu que ma mémoire soit incomparable afin que je la mette au service de Sa volonté et de Son Envoyé. Avant que la mort ne saisisse mon corps et ma pensée, avant que mon âme ne flotte devant Lui et qu'Il ne me désigne ma place en Son royaume, le Tout-Puissant veut que je soupèse moi-même le bien et le mal qui marquèrent mon existence. Après bien des pensées et des réflexions, il me semble que c'est aux jours d'après la grande victoire de Badr que commença l'oeuvre du mal qui déchire aujourd'hui encore mon coeur et celui de tous les vrais croyants.
Aïcha clôt la trilogie des Femmes de l'islam. Cette épopée romanesque, qui est aussi une réflexion spirituelle, éclaire l'islam d'aujourd'hui, notamment dans ses relations avec le judaïsme et le christianisme. Ce dernier volet montre l'apparition d'un islam conquérant, qui a écarté les femmes malgré l'opposition de Muhammad et a mené à la division entre sunnites et chiites qui ensanglante encore le monde arabe et l'Occident.
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3 Boris AKOUNINE - Azazel , 319 pages - bien
Le 13 mai 1876, à Moscou, dans le jardin Alexandre, l'étudiant en droit Piotr Kokorine s'approche d'une jeune fille assise sur un banc en compagnie de sa duègne. Après avoir vanté sa beauté et quémandé en vain un baiser, il sort un revolver, fait tourner le barillet, appuie le canon sur sa tempe, tire et s'écroule mort. Ce fait divers intrigue le commissaire principal Grouchine qui confie l'affaire à un nouveau venu dans son service, le fonctionnaire de quatorzième classe, Eraste Pétrovitch Fandorine. De l'enquête préliminaire et des interrogatoires qui vont suivre, Fandorine découvre que la victime, d'un nihilisme forcené, s'est tuée à la suite d'un défi avec Nikolaï Akhtyrtsev, un autre étudiant, qui l'a provoqué à la "roulette russe". Sans famille, Kokorine lègue par testament une grosse fortune à la baronne Margaret Esther, une citoyenne britannique qui vient de créer à Moscou le premier "esthernat", un établissement qui recueille et élève les petits orphelins. Lors d'une soirée privée organisée chez l'ancienne égérie de Kokorine, le policier retrouve Akhtyrtsev. Il sympathise avec lui et recueille ses confidences mais lorsqu'ils sortent dans la rue, un inconnu les poignarde en murmurant "azazel".
Le premier volet de cette série se lit avec beaucoup de plaisir car Akounine utilise aussi bien les références à la littérature russe que divers thèmes du roman feuilleton à rebondissements. Fandorine, que l'on retrouve dans Le Gambit turc, est un orphelin, obligé de travailler très jeune. Il se révèle un limier subtil qui affronte le mal dans une lutte opiniâtre. --Claude Mesplède
Boris Akounine, pseudonyme de Grigori Chalvovitch Tchkhartichvili, né le 20 mai 1956 à Zestafoni, en Géorgie, alors une république de l'Union soviétique, est un romancier, historien et essayiste russe, auteur de nombreux romans policiers historiques, notamment la série ayant pour héros Eraste Pétrovitch Fandorine.
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4 Jean Contrucci - Double Crime dans la rue Bleue, 372 pages - bien
Marseille janvier 1903. Un cadavre sans tête et sans mains gît rue bleue, au coeur du quartier de la Belle de Mai, devant la manufacture des tabacs ; la tête sera retrouvée dans un terrain vague. Quelques jours plus tard on découvre un second cadavre au pied du même réverbère !
Raoul Signoret, en chasse d'informations pour la rubrique judiciaire du Petit Provençal, se lance à corps perdu dans l'enquête, avec l'aide de son fidèle oncle Eugène, chef de la police . Vite repéré après avoir sauvé un enfant de la mort et séparé deux cigarières en furie, le voilà citoyen d'honneur du quartier, où il a retrouvé avec émotion son ancien instituteur, Félix Garbiers. Ce dernier entretient une relation étrange avec la belle Gilda del Vesco jeune femme fatale surnommée « la Carmen de la Belle de Mai ». Mais l'enquête piétine, et l'assassin continue son sinistre jeu de piste : sa silhouette noire rôde comme un fantôme parmi les habitants, et un troisième cadavre est retrouvé. Alors que la panique s'empare du quartier, la belle Gilda disparaît...
Jean Contrucci, né le 7 juin 1939 à Marseille, est un journaliste et auteur de romans policiers français.
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5 Anthony Horowitz - La Maison de soie (Le Nouveau Sherlock Holmes), 384 pages - bien
Dans la préface du récit de cette aventure de son ami Sherlock Holmes, et un an après la mort de celui-ci, le narrateur, le Docteur Watson, explique qu'il n'avait pu relater cette ancienne enquête du célèbre détective à cause des implications scandaleuses qu'elle allait révéler. « Non, les événements que je vais décrire étaient trop monstrueux, trop choquants pour être imprimés. Ils le sont toujours aujourd'hui »citation 1. Aussi donnera-t-il consigne que son manuscrit ne soit lu avant cent ans.
Au 221B Baker Street, Holmes et Watson ont la visite d'un marchand d'art, Edmond Carstairs, qui explique craindre pour sa vie. À la suite de la disparition d’œuvres de John Constable qui devaient être livrées à un Américain, les membres du « gang des casquettes plates » ont été retrouvés et tués, sauf l'un d'entre eux qui a pris la fuite ; or Carstairs semble depuis peu sous la surveillance d'un américain avec une casquette plate… Un cambriolage au domicile de Carstairs, « Ridgeway Hall », amène Holmes et Watson à y faire la connaissance de l'entourage du marchand d'art, dont sa femme Catherine (ex-épouse Marryat), rencontrée durant son retour d'Amérique, et sa sœur Eliza Carstairs. Cette dernière est persuadée que le récent décès de leur mère n'est pas accidentel mais dû à un suicide, et mettra le déclin inexpliqué de sa propre santé sur le compte d'un empoisonnement. Aidé par des enfants de la rue, les « irréguliers de Baker Street » dont il monnaye la recherche de renseignements, Holmes ne tarde pas à retrouver l'homme suspecté du vol… mort.
L'histoire change de registre quand l'un de ces enfants des rues, Ross Dixon, disparaît à son tour, et est retrouvé mort dans d'atroces circonstances, un ruban de soie noué post mortem à l'un de ses poignets : « Le garçon avait été battu brutalement. Ses côtes avaient été brisées, ainsi que ses bras, ses jambes et chacun de ses doigts. En observant ces horribles blessures, je sus tout de suite qu'elles avaient été infligées méthodiquement, l'une après l'autre, et que la mort, pour Ross, avait été un long tunnel de douleur »citation 2. Holmes est alors en proie à la culpabilité d'avoir exposé le jeune garçon sans autre considération. L'enquête conduit à la maison de garçons de « Chorley Grange », foyer d'accueil de jeunes en difficulté, et prend une autre dimension. Holmes aura besoin de l'aide de l'inspecteur Lestrade, de son frère Mycroft, devra s'enfuir de la prison où il est conduit après une accusation de meurtre étayée par des témoins insoupçonnables — et aura même l'appui de son futur ennemi le Professeur Moriarty.
C'est en fait trois énigmes que Sherlock Holmes résout, mais dont l'imbrication reste inattendue jusqu'au dénouement. - wikipedia
Anthony Horowitz, né le 5 avril 1955 dans le nord de Londres, est un écrivain de romans policiers pour la jeunesse, de fantastique et scénariste de feuilletons télévisés anglais, en particulier des adaptations de romans policiers d'Agatha Christie.
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6 Caryl Férey - Les Nuits de San Francisco, 120 pages - bien
Après les nuits sibériennes de Joseph Kessel ou celles du Caire racontées par Gilbert Sinoué, Les Nuits de San Francisco
sont noires et brûlantes sous la plume de Caryl Férey. Sam, un jeune
Indien lakota, a quitté Wounded Knee pour l'Arizona, Las Vegas puis San
Francisco. Drogué, alcoolique et perdant définitif, il traîne dans les
rues jusqu'au jour où il croise Jane, une fille à la jambe coupée.
Croiser leur désespoir, c'est tout ce qui reste à faire pour les deux
jeunes gens. Auteur de solides romans noirs, Caryl Férey signe cette
fois un texte court et brutal, tel un chant guerrier d'une profonde
tristesse.
Caryl Férey, né à Caen (Calvados) le 1er juin 1967, est un écrivain français spécialisé dans le roman policier.
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7 Michèle Barrière - Meurtre au Ritz, 320 pages - bien
Alors que l’affaire Dreyfus bat son plein, César Ritz est sur le point d’ouvrir les portes de son nouveau palace parisien, dont les cuisines ont été confiées au grand chef Auguste Escoffier. Quel n’est donc pas le choc ressenti lorsque, à quelques jours de l’inauguration, le cadavre d’une jeune femme est retrouvé pendu dans une chambre froide du Ritz. Pour ne pas ébruiter l’affaire, l’enquête est confiée au filleul d’Auguste Escoffier, Quentin Savoisy, jeune journaliste gastronomique au Pot-au-Feu. Épaulé par sa fiancée aristocrate et féministe de la première heure, Quentin est loin d’imaginer qui se cache derrière ce terrible meurtre. En exclusivité au Livre de Poche, Michèle Barrière, la reine du polar « historico-gastronomique », signe ici une nouvelle intrigue captivante de la saga Savoisy, où la grande Histoire se mêle avec brio aux mets les plus fins de l’hôtellerie de luxe.
Michèle Barrière, née le 22 février 1953, est une historienne de la gastronomie et un auteur de romans policiers historiques à composante gastronomique.
site de l'auteur
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3 Marek HALTER - AÏCHA (Les femmes de l'islam 3), 374 pages - - bien
Aïcha, jeune épouse de Muhammad, est celle qui dit : " Je me souviens. " Mon nom est Aïcha bint Abi Bakr. Depuis presque soixante années, on m'appelle Aïcha, Mère des Croyants. Bientôt, je le sais, Allah le Clément et Miséricordieux jugera ma vie. Il a voulu qu'elle soit longue, belle et terrible. Il a voulu que ma mémoire soit incomparable afin que je la mette au service de Sa volonté et de Son Envoyé. Avant que la mort ne saisisse mon corps et ma pensée, avant que mon âme ne flotte devant Lui et qu'Il ne me désigne ma place en Son royaume, le Tout-Puissant veut que je soupèse moi-même le bien et le mal qui marquèrent mon existence. Après bien des pensées et des réflexions, il me semble que c'est aux jours d'après la grande victoire de Badr que commença l'oeuvre du mal qui déchire aujourd'hui encore mon coeur et celui de tous les vrais croyants.
Aïcha clôt la trilogie des Femmes de l'islam. Cette épopée romanesque, qui est aussi une réflexion spirituelle, éclaire l'islam d'aujourd'hui, notamment dans ses relations avec le judaïsme et le christianisme. Ce dernier volet montre l'apparition d'un islam conquérant, qui a écarté les femmes malgré l'opposition de Muhammad et a mené à la division entre sunnites et chiites qui ensanglante encore le monde arabe et l'Occident.
voir l'article de metrotime
Marek Halter, né le 27 janvier 1936 à Varsovie, est un écrivain français. Juif d'origine polonaise, naturalisé français en 1980, il aborde dans ses livres beaucoup de sujets liés à l'histoire du peuple juif.*
3 Boris AKOUNINE - Azazel , 319 pages - bien
Le 13 mai 1876, à Moscou, dans le jardin Alexandre, l'étudiant en droit Piotr Kokorine s'approche d'une jeune fille assise sur un banc en compagnie de sa duègne. Après avoir vanté sa beauté et quémandé en vain un baiser, il sort un revolver, fait tourner le barillet, appuie le canon sur sa tempe, tire et s'écroule mort. Ce fait divers intrigue le commissaire principal Grouchine qui confie l'affaire à un nouveau venu dans son service, le fonctionnaire de quatorzième classe, Eraste Pétrovitch Fandorine. De l'enquête préliminaire et des interrogatoires qui vont suivre, Fandorine découvre que la victime, d'un nihilisme forcené, s'est tuée à la suite d'un défi avec Nikolaï Akhtyrtsev, un autre étudiant, qui l'a provoqué à la "roulette russe". Sans famille, Kokorine lègue par testament une grosse fortune à la baronne Margaret Esther, une citoyenne britannique qui vient de créer à Moscou le premier "esthernat", un établissement qui recueille et élève les petits orphelins. Lors d'une soirée privée organisée chez l'ancienne égérie de Kokorine, le policier retrouve Akhtyrtsev. Il sympathise avec lui et recueille ses confidences mais lorsqu'ils sortent dans la rue, un inconnu les poignarde en murmurant "azazel".
Le premier volet de cette série se lit avec beaucoup de plaisir car Akounine utilise aussi bien les références à la littérature russe que divers thèmes du roman feuilleton à rebondissements. Fandorine, que l'on retrouve dans Le Gambit turc, est un orphelin, obligé de travailler très jeune. Il se révèle un limier subtil qui affronte le mal dans une lutte opiniâtre. --Claude Mesplède
Boris Akounine, pseudonyme de Grigori Chalvovitch Tchkhartichvili, né le 20 mai 1956 à Zestafoni, en Géorgie, alors une république de l'Union soviétique, est un romancier, historien et essayiste russe, auteur de nombreux romans policiers historiques, notamment la série ayant pour héros Eraste Pétrovitch Fandorine.
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4 Jean Contrucci - Double Crime dans la rue Bleue, 372 pages - bien
Marseille janvier 1903. Un cadavre sans tête et sans mains gît rue bleue, au coeur du quartier de la Belle de Mai, devant la manufacture des tabacs ; la tête sera retrouvée dans un terrain vague. Quelques jours plus tard on découvre un second cadavre au pied du même réverbère !
Raoul Signoret, en chasse d'informations pour la rubrique judiciaire du Petit Provençal, se lance à corps perdu dans l'enquête, avec l'aide de son fidèle oncle Eugène, chef de la police . Vite repéré après avoir sauvé un enfant de la mort et séparé deux cigarières en furie, le voilà citoyen d'honneur du quartier, où il a retrouvé avec émotion son ancien instituteur, Félix Garbiers. Ce dernier entretient une relation étrange avec la belle Gilda del Vesco jeune femme fatale surnommée « la Carmen de la Belle de Mai ». Mais l'enquête piétine, et l'assassin continue son sinistre jeu de piste : sa silhouette noire rôde comme un fantôme parmi les habitants, et un troisième cadavre est retrouvé. Alors que la panique s'empare du quartier, la belle Gilda disparaît...
Jean Contrucci, né le 7 juin 1939 à Marseille, est un journaliste et auteur de romans policiers français.
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5 Anthony Horowitz - La Maison de soie (Le Nouveau Sherlock Holmes), 384 pages - bien
Dans la préface du récit de cette aventure de son ami Sherlock Holmes, et un an après la mort de celui-ci, le narrateur, le Docteur Watson, explique qu'il n'avait pu relater cette ancienne enquête du célèbre détective à cause des implications scandaleuses qu'elle allait révéler. « Non, les événements que je vais décrire étaient trop monstrueux, trop choquants pour être imprimés. Ils le sont toujours aujourd'hui »citation 1. Aussi donnera-t-il consigne que son manuscrit ne soit lu avant cent ans.
Au 221B Baker Street, Holmes et Watson ont la visite d'un marchand d'art, Edmond Carstairs, qui explique craindre pour sa vie. À la suite de la disparition d’œuvres de John Constable qui devaient être livrées à un Américain, les membres du « gang des casquettes plates » ont été retrouvés et tués, sauf l'un d'entre eux qui a pris la fuite ; or Carstairs semble depuis peu sous la surveillance d'un américain avec une casquette plate… Un cambriolage au domicile de Carstairs, « Ridgeway Hall », amène Holmes et Watson à y faire la connaissance de l'entourage du marchand d'art, dont sa femme Catherine (ex-épouse Marryat), rencontrée durant son retour d'Amérique, et sa sœur Eliza Carstairs. Cette dernière est persuadée que le récent décès de leur mère n'est pas accidentel mais dû à un suicide, et mettra le déclin inexpliqué de sa propre santé sur le compte d'un empoisonnement. Aidé par des enfants de la rue, les « irréguliers de Baker Street » dont il monnaye la recherche de renseignements, Holmes ne tarde pas à retrouver l'homme suspecté du vol… mort.
L'histoire change de registre quand l'un de ces enfants des rues, Ross Dixon, disparaît à son tour, et est retrouvé mort dans d'atroces circonstances, un ruban de soie noué post mortem à l'un de ses poignets : « Le garçon avait été battu brutalement. Ses côtes avaient été brisées, ainsi que ses bras, ses jambes et chacun de ses doigts. En observant ces horribles blessures, je sus tout de suite qu'elles avaient été infligées méthodiquement, l'une après l'autre, et que la mort, pour Ross, avait été un long tunnel de douleur »citation 2. Holmes est alors en proie à la culpabilité d'avoir exposé le jeune garçon sans autre considération. L'enquête conduit à la maison de garçons de « Chorley Grange », foyer d'accueil de jeunes en difficulté, et prend une autre dimension. Holmes aura besoin de l'aide de l'inspecteur Lestrade, de son frère Mycroft, devra s'enfuir de la prison où il est conduit après une accusation de meurtre étayée par des témoins insoupçonnables — et aura même l'appui de son futur ennemi le Professeur Moriarty.
C'est en fait trois énigmes que Sherlock Holmes résout, mais dont l'imbrication reste inattendue jusqu'au dénouement. - wikipedia
Anthony Horowitz, né le 5 avril 1955 dans le nord de Londres, est un écrivain de romans policiers pour la jeunesse, de fantastique et scénariste de feuilletons télévisés anglais, en particulier des adaptations de romans policiers d'Agatha Christie.
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6 Caryl Férey - Les Nuits de San Francisco, 120 pages - bien
Caryl Férey, né à Caen (Calvados) le 1er juin 1967, est un écrivain français spécialisé dans le roman policier.
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7 Michèle Barrière - Meurtre au Ritz, 320 pages - bien
Alors que l’affaire Dreyfus bat son plein, César Ritz est sur le point d’ouvrir les portes de son nouveau palace parisien, dont les cuisines ont été confiées au grand chef Auguste Escoffier. Quel n’est donc pas le choc ressenti lorsque, à quelques jours de l’inauguration, le cadavre d’une jeune femme est retrouvé pendu dans une chambre froide du Ritz. Pour ne pas ébruiter l’affaire, l’enquête est confiée au filleul d’Auguste Escoffier, Quentin Savoisy, jeune journaliste gastronomique au Pot-au-Feu. Épaulé par sa fiancée aristocrate et féministe de la première heure, Quentin est loin d’imaginer qui se cache derrière ce terrible meurtre. En exclusivité au Livre de Poche, Michèle Barrière, la reine du polar « historico-gastronomique », signe ici une nouvelle intrigue captivante de la saga Savoisy, où la grande Histoire se mêle avec brio aux mets les plus fins de l’hôtellerie de luxe.
Michèle Barrière, née le 22 février 1953, est une historienne de la gastronomie et un auteur de romans policiers historiques à composante gastronomique.
site de l'auteur
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Pas encore fait le choix des autres livres de mon été... probablement des polars.
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