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. En attente de lecture... février 2022
1921 René Maran Batouala Albin Michel (3) Premier écrivain noir récompensé
. Batouala est le titre d'un roman publié en qui a reçu le prix Goncourt la même année. Son auteur, René Maran, est le premier écrivain noir à avoir reçu, en France, un prix littéraire important.
Batouala, premier roman de son auteur, écrit dans un style naturaliste, expose les mœurs et traditions d'une tribu d'Oubangui-Chari (Afrique-Équatoriale française), dirigée par le chef nommé Batouala.
L'ouvrage contient une critique du colonialisme français, notamment dans sa préface qui fait date par sa critique virulente des excès du colonialisme français. Mais Maran, lui-même fonctionnaire de l'administration coloniale (de 1910 à 1923), ne dénonce pas le colonialisme en tant que tel.
Batouala a également été perçu, a posteriori, comme un roman précurseur de la négritude.
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2021 Mohamed Mbougar Sarr La Plus Secrète Mémoire des hommes Philippe Rey Premier lauréat sénégalais, premier lauréat d’Afrique subsaharienne
. Diégane, le narrateur, un écrivain sénégalais qui vit à Paris, est à la recherche de T.C. Elimane, l’auteur du Labyrinthe de l’inhumain, livre fantomatique qu’il a découvert par hasard et qui a changé sa vie et sa conception de la littérature.
Publié en 1938, ce livre avait été l'objet de nombreuses critiques plus ou moins racistes. Son auteur, accusé de plagiat, a immédiatement disparu.
Dans sa quête, Diégane rencontre Siga D., qui semble détenir beaucoup de secrets. Elle connaît le drame des parents d’Elimane, le mystère de sa naissance et les raisons cachées de son départ pour la France. Elle a également rencontré la journaliste qui avait interviewé les éditeurs d’Elimane sans en tirer grand-chose, ainsi qu’une poétesse haïtienne qui avait vécu quelques années avec lui en Argentine. Elle non plus n'avait pu briser son silence, comprendre ce qu’il cherchait quand il arpentait périodiquement toute l’Amérique latine, et savoir ce qu’il est maintenant devenu.
Diégane ne retrouve la trace d’Elimane qu’un an après sa mort. Il avait laissé une lettre pour « celui qui viendrait », ainsi que le début d’un autre manuscrit. Diégane sait maintenant ce qu’il doit en faire.
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